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Sauter quand c’est inconfortable — ou rester coincé toute une vie

Il y a des prisons sans barreaux. Des cages dorées où on respire encore, mais où plus rien ne vit vraiment. Des endroits où on ne souffre pas… mais où on s’éteint.


Et ce qu’il y a de plus tragique, c’est que ces endroits s’appellent souvent :

"confort", "stabilité", ou pire… "normalité".


Ce que ton cerveau veut n’est pas ce dont tu as besoin


Notre cerveau est programmé pour nous garder en vie. Pas pour nous faire vivre pleinement. Il fuit la douleur, évite l’inconnu, se méfie du changement. Et c’est exactement ce qui le rend inapte à guider une vie pleine.


Parce que la vie, la vraie, celle qui te fait vibrer, exige l’inverse :

  • affronter ce que tu évites,

  • t’exposer là où tu te caches,

  • oser là où tu tergiverses.


À chaque fois que tu ressens cette tension interne — ce moment où tu sais que tu dois faire un saut mais que tout en toi recule — c’est justement là qu’il faut sauter.


La stagnation te tue plus sûrement que l’échec


Tu veux savoir ce qui tue le plus aujourd’hui ? Ce ne sont pas les accidents, ni les virus. Ce sont les maladies lentes, issues de modes de vie figés, d’absences de mouvement, d’évitements répétés.


Tu ne t’écroules pas d’un coup. Tu t’effrites.

Tu prends 3 kg, puis 7. Tu dors mal, mais “c’est normal”. Tu compenses avec du sucre, du café, des distractions. Tu arrêtes de bouger parce que “pas le temps”.


Et surtout : tu évites les endroits qui pourraient te faire changer.


Faire du sport ? “J’ai peur du regard des autres. ”Changer ton alimentation ? “J’y arriverai pas. ”Reprendre le contrôle de ta santé ? “C’est trop tard maintenant…”


Tu restes dans cette zone tiède où rien ne fait vraiment mal… mais où rien ne s’améliore.


Et si tu es honnête, tu le sais : ça te ronge. Pas physiquement au début. Moralement. Émotionnellement. Puis un jour, ton corps parle. Et là, il ne demande plus ton avis.


Sauter, c’est dire : je suis vivant, et je veux le rester


Il ne s’agit pas de tout bouleverser en un jour.

Mais de faire ce premier pas inconfortable. Celui qui enclenche un autre mouvement.

Pas celui qui te rassure, mais celui qui t’élève.


Oui, ce sera dur. Oui, tu vas douter. Oui, tu vas vouloir faire demi-tour.

Mais tu vas te sentir vivant.


Et ce sentiment-là… il n’a pas de prix.


Je préfère me briser dans l’élan que m’éteindre dans l’attente


Je sais ce que c’est que de repousser l’inconfort jusqu’à ne plus se reconnaître. Je l’ai fait pendant des années. J’ai utilisé l’alcool, la drogue, la nourriture, le bruit, le travail… pour étouffer ce que je n’étais pas prêt à regarder. À l’extérieur, j’avançais. À l’intérieur, je m’effondrais. Lentement. Sûrement.


Jusqu’au jour où tout m’a rattrapé : ma santé, mon mental, mes relations. J’étais fatigué de moi-même. Fatigué d’attendre que les choses changent sans jamais prendre le risque de les changer.


Alors j’ai sauté. Pas parce que c’était facile. Mais parce que continuer comme avant devenait impossible.


Et si tu ressens ce tiraillement en ce moment — ce mélange de lassitude, de lucidité, et de peur — je peux te dire une chose : tu es prêt.

Pas dans le confort. Pas dans la maîtrise.

Mais prêt parce que tu sens que rester là où tu es serait une forme de renoncement.


C’est souvent ça, le vrai signal. Pas la motivation. Pas l’inspiration.Juste cette clarté brute : je ne peux plus continuer comme ça.


Alors saute. Parce que l’élan, même fragile, vaut toujours mieux que l’enlisement.


Et si tu as besoin d'aide, si tu ressens le besoin d'avoir un soutien, une personne sur laquelle t'appuyer pour soutenir ton élan, je suis là. Contacte-moi.

 
 
 

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Matthieu

Vanderkelen

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