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Et si ton seul médicament… c’était ton assiette ?

Dernière mise à jour : 29 mars


"Que ton aliment soit ta seule médecine." — Hippocrate, 5e siècle avant J.-C.

Ce n’est pas une phrase de gourou bio ou de coach santé. C’est le fondement de la médecine. Et pourtant, si Hippocrate voyait ce qu’on a fait de son serment… il avalerait probablement sa barbe.

On vit en 2025.L’espérance de vie stagne, parfois régresse. Les enfants de 10 ans développent des marqueurs précoces de maladies chroniques. La majorité des adultes sont en surpoids, sous médicaments, sous fatigue et en perte de vitalité. Et l’alimentation, celle-là même qui devait nous maintenir en santé… est devenue le premier moteur de la dégénérescence.

🧬 On parle ici de diabète de type 2, d’hypertension, de cholestérol, de stéatose hépatique non alcoolique, de troubles cognitifs précoces, de douleurs chroniques.

Toutes ces maladies ont un point commun. Elles ne tombent pas du ciel. Elles sont créées. Par notre mode de vie. Et surtout : par notre assiette.

Pendant que les pharmaciens délivrent leurs prescriptions à la chaîne, l’industrie agroalimentaire fabrique la prochaine génération de malades. C’est une boucle. Et tant qu’on ne la casse pas, aucun médicament ne suffira.

❌ Ce n’est pas une crise médicale.✅ C’est une crise alimentaire.

⚠️ Le quart d’heure de vérité : ce qu’on ne veut pas voir

En 1989, le Dr. Norman Kaplan publie un article désormais célèbre dans Archives of Internal Medicine. Il y décrit ce qu’il appelle le "Deadly Quartet" :

  1. Obésité abdominale

  2. Intolérance au glucose

  3. Hypertension artérielle

  4. Hypertriglycéridémie

Ces quatre marqueurs, souvent présents ensemble, forment la toile de fond du syndrome métabolique.

📊 En Europe, près d’1 adulte sur 2 est touché par au moins trois des quatre composantes du syndrome métabolique (Scuteri et al., 2022, Nature Reviews Cardiology).

Et le plus grave ? Ce n’est pas une maladie. C’est un état provoqué.

Le syndrome métabolique n’est ni une anomalie génétique, ni une fatalité biologique. C’est une conséquence. De quoi ? 👉 D’un mode de vie sédentaire 👉 Et d’une alimentation qui n’a plus rien de vivant

🍩 Trop de sucres rapides🧬 Trop d’aliments ultra-transformés🍕 Trop de calories sans nutriments

Ce n’est pas une fatalité, c’est un système. Et il est d’autant plus puissant qu’il agit en silence. Pas de douleur. Pas de signal fort. Juste une lente dégradation du métabolisme. Jusqu’à ce que la pompe saute.

Mais voici la vérité la plus inconfortable : Chaque composant de ce quartet est modifiable. Et presque toujours réversible. Par l’alimentation.


💣 La preuve par l’absurde

Imagine un instant que tu ailles chez ton médecin avec un problème de poumons… Et qu’au lieu de te demander si tu fumes, il te prescrive un inhalateur à vie. Sans jamais mentionner la cigarette. Sans jamais t’encourager à arrêter.


Absurde ?


C’est pourtant exactement ce qu’on fait avec la nourriture.

Tu manges mal.

Ton corps déclenche une cascade de dérèglements : résistance à l’insuline, surcharge hépatique, inflammation chronique…

Et que fait le système ?

💊 Statines pour ton cholestérol

💊 Metformine pour ton glucose

💊 Bêta-bloquants pour ta tension


Jamais personne ne t’interroge sérieusement sur ce que tu manges. On éteint les voyants sur le tableau de bord… pendant que le moteur continue de cramer.

✖️ Le système ne cherche pas à te guérir.✅ Il cherche à te gérer.

Maintenant, retournons la scène. Imagine qu’on te dise :

🧠 “Ta maladie est la réponse logique de ton corps à des choix que tu peux changer.”

🍽️ “Ton alimentation est la source du problème, donc aussi la clé de la solution.”


Trop simple ? Trop logique ?


Trop peu rentable.

Si tu attends une solution de ce système, tu attends qu’un pompier alimente le feu pendant qu’il prétend l’éteindre.

Ce n’est pas un discours contre la médecine. C’est un constat sur ses limites. Et sur ce qu’elle ne traite pas, parce que ce n’est plus son rôle : l’alimentation, l’environnement, les comportements.


🍽️ Le vrai responsable : notre assiette

Ce n’est ni ton âge. Ni ta génétique. Ni une malédiction familiale.

C’est ton assiette.Trois fois par jour. Tous les jours. Depuis des années.

Ton corps est programmé pour survivre à la rareté. Mais on lui inflige aujourd’hui l’abondance empoisonnée.


🧬 Ce que dit la science, sans ambiguïté :


  1. Les sucres libres — en particulier dans les boissons sucrées, pâtisseries, plats préparés et produits céréaliers industriels — sont directement associés à une augmentation de la graisse viscérale, de la résistance à l’insuline, et du risque de diabète de type 2.📚 Te Morenga et al., 2013, BMJ – https://doi.org/10.1136/bmj.e7492

  2. Les régimes à haute densité énergétique, composés d’aliments très caloriques mais pauvres en nutriments, perturbent la régulation hormonale de la faim (leptine, insuline), favorisent la suralimentation et augmentent significativement la prise de poids.📚 Hall et al., 2019, Cell Metabolism – https://doi.org/10.1016/j.cmet.2019.05.008

  3. Les aliments ultra-transformés sont associés à une hausse du risque de diabète de type 2, de syndrome métabolique, de maladies cardiovasculaires et de mortalité toutes causes confondues.📚 Monteiro et al., 2018, Public Health Nutrition – https://doi.org/10.1017/S1368980018003762

Tu n’es pas malade.Ton corps fonctionne exactement comme il le devrait… dans un environnement anormal.

🧨 Tu n’as pas besoin d’un traitement, tu as besoin d’un sevrage


Si ce que tu manges te rend malade, et que les médicaments ne font que masquer les symptômes, alors ce dont tu as besoin… ce n’est pas un traitement. C’est un sevrage.

Pas une punition. Pas une privation. Un désenvoûtement.

Parce que tu as été conditionné à manger ce qui te détruit.

Et tout, autour de toi, est conçu pour que tu continues.


🍭 Le sucre est une drogue.


Il active le circuit de la récompense. Il déclenche une libération de dopamine comparable à certaines substances addictives. Et combiné au gras, il crée des hyperstimuli alimentaires qui court-circuitent tes signaux de satiété.

📚 Schulte et al., 2015, PLoS ONE – https://doi.org/10.1371/journal.pone.0117959

🧠 Ton cerveau n’est pas fait pour ça.

Ton cerveau est dépassé. Et exploité. Il n’a pas évolué pour résister à cette abondance anormale.


🏭 Ton environnement est contre toi

Publicités, produits à portée de clic, rayons entiers de calories vides : Tu vis dans un environnement de sabotage métabolique permanent.

Tu n’as pas besoin de volonté héroïque. Tu as besoin d’un environnement qui n’est pas toxique.


🌱 Ce que dit la science : l’alimentation soigne


🍽️ Le régime méditerranéen (PREDIMED, 2013)

➡️ 30 % de maladies cardiovasculaires en moins📚 Estruch et al., 2013, NEJM – https://doi.org/10.1056/NEJMoa1200303


📉 Réduction des sucres = réduction du diabète

📚 Te Morenga et al., 2013, BMJ – https://doi.org/10.1136/bmj.e7492


📊 Moins d’ultra-transformés = moins de maladie

📚 Srour et al., 2020, JAMA Int Med – https://doi.org/10.1001/jamainternmed.2019.5942 📚 Lassale et al., 2019, JAMA Int Med – https://doi.org/10.1001/jamainternmed.2019.4337


🧠 Et c’est rapide

📚 Hall et al., 2019, Cell Metabolism – https://doi.org/10.1016/j.cmet.2019.05.008



✅ La recommandation CrossFit : simple, directe… et validée par la science

"Mangez de la viande et des légumes, des noix et des graines, un peu de fruits, peu d’amidon, et pas de sucre."

Ce n’est pas un régime. C’est une philosophie alimentaire : ➡️ Privilégier les aliments non transformés ➡️ Éviter les pics glycémiques inutiles ➡️ Manger utile, pas vide


Et aujourd’hui, la littérature scientifique valide pleinement cette approche.

Même la répartition 40-30-30 (glucides, protéines, lipides) est cohérente avec les objectifs de santé métabolique pour la majorité des gens.

Ce que dit CrossFit depuis le début… …la science le confirme aujourd’hui.

la révolte commence avec ta fourchette


Tu n’as pas besoin de plus de conseils.Tu n’as pas besoin de nouveaux compléments, d’un autre régime miracle, ni même d’une motivation surhumaine.

Tu as besoin d’une décision. Une seule. Claire. Radicale.

Refuser de continuer à nourrir ta propre maladie.

Parce que maintenant tu sais. Tu sais que les médicaments ne te sauvera pas si tu n’agis pas. Tu sais que ton assiette est à la fois ta plus grande menace… et ton antidote.

Ce que tu mets dans ton assiette est un acte politique, médical, et profondément existentiel.

Tu veux vivre libre ? Commence par ne plus être client de ta propre dégénérescence.

 
 
 

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Matthieu

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